samedi 31 octobre 2009

Un sentiment de discrimination des femmes au travail non négligeable

Cet excellent spot Publicitaire Belge sortie en 2007 intitulé « Executive cow » évoque la discrimination des femmes au travail…

Discrimination des femmes au travail

Une femme active ou retraitée sur trois (34 %) a le sentiment d’avoir été victime de discrimination sur son lieu de travail parce qu’elle est une femme, selon un sondage réalisé par l’institut CSA pour la HALDE en février 2009. Quant à celles qui ont vécu une grossesse durant leur carrière professionnelle, 49 % pensent que concilier les deux est une difficulté. Depuis le “plafond de verre”, barrière invisible qui leur barre l’accès aux fonctions de responsabilité, jusqu’au licenciement pour cause de grossesse, en passant par les écarts de salaire avec les hommes, beaucoup de femmes font face à différentes formes de discriminations au cours de leur carrière.

Des lois existent pour lutter contre cet état de fait, et notamment pour protéger les salariées durant leur grossesse. La HALDE apporte à chaque personne qui la saisit une information. Elle peut enquêter, recueillir des informations, proposer une réponse juridique qui peut aller, si cela est nécessaire, jusqu’à l’accompagnement les femmes discriminées devant la justice.

Les femmes ont le sentiment d’être discriminées dans le travail

Une femme active ou retraitée sur trois (34 %) a le sentiment d’avoir été victime de discrimination sur son lieu de travail parce qu’elle est une femme. Plus précisément, 20 % pensent que le fait d’être une femme a constitué une barrière pour l’obtention d’une augmentation ou d’un poste à responsabilité, 14 % ont eu le sentiment d’être discriminées dans le travail au quotidien, 10 % pour accéder à une formation, 9 % au moment d’un licenciement et 7 % au moment de leur embauche. 28 % des femmes ayant été enceintes pendant leur vie active ont eu le sentiment d’être victimes de discrimination sur leur lieu de travail en raison de leur grossesse : 16 % pour l’obtention d’un poste à responsabilité, 13 % dans le travail au quotidien, 13 % pour obtenir une augmentation, 10 % pour accéder à une formation et 6 % au moment d’un licenciement ou d’une embauche.

Un bon moyen de sensibiliser : La publicité

La publicité est donc un bon moyen de sensibiliser cette discrimination des femmes dans le monde du travail. Dans cette pub, le publicitaire exagère la vie quotidienne d’une femme en l’illustrant de manière décalée et humoristique mais il faut se poser la question suivante :
La réalité est-elle si différente ? N’y a-t-il pas des femmes qui vivent ça tout les jours ?

Cette publicité a pour but de sensibiliser les salariés de sexe masculins. Le contexte du bureau ou de l’ascenseur permet de se rapprocher de la cible étant donné que c’est un contexte qui parle à l’homme. L’humour est un bon moyen de transmettre l’information, cependant l’homme doit comprendre que c’est un sujet sérieux et malheureusement ancré dans la vie de tous les jours.

Publicité Belge sur la discrimination des femmes au travail :

dimanche 25 octobre 2009

La discrimination dans la publicité: Les Pays-Bas lance une campagne contre la discrimination

Quand on reproche à la France sont islamophobie et son silence sur le dossier, on ne peut en dire de même pour les Pays-Bas. En effet, le site discriminatie.nl lancé par le Ministère Intérieur Néerlandais propose des publicités contre la discrimination en général, dont une publicité qui a attiré notre attention.

Cette campagne a été créée par l’arrêté du ministère Intérieur et des Relations du Royaume. "La campagne vise à dénoncer les cas de discrimination" se vente le site web.

Voici la publicité que l’on peut retrouver sur le web :



Un très beau slogan que l’on traduit par : Devez-vous cacher la vérité pour être accepté ?

Le site nous informe que “Le Pays-Bas est un pays où il y a de l'auto-censure. Les personnes ont besoin de se cacher. C'est un endroit où vous êtes jugés sur la couleur, de l'incapacité, l'âge ou l'orientation sexuelle. Tout le monde devrait être soi-même et se sentir chez soi. Pour nous protéger, il y a des règles auxquelles nous devons tous adhérer. À savoir que tout le monde aux Pays-Bas devraient être traités de façon égale. La discrimination en raison de la religion, de croyance, d'opinion politique, de race, de sexe ou pour quelque motif que ce soit, n'est pas autorisé."

Des métaphores illustrant la discrimination pratiquée par la société

Des campagnes publicitaires qui soulèvent certains tabous

Les campagnes publicitaires Toscani-Benetton abordent en effet des sujets qui suscitent l’engagement d’un large public grâce à des messages percutants contribuant ainsi à faire entrer la publicité dans un âge adulte. Elles contribuent notamment à soulever certains tabous, on pense à l’homosexualité et au racisme. D’ailleurs, Toscani soutient lui-même qu’elles permettent à la société de sortir d’une « pensée unique ». Certaines personnes seront alors favorables au message que Toscani, tente de faire passer. C’est le cas de la campagne ventant la fraternité entre les peuples. D’autres apprécieront l’image par elle-même, on pense alors à cette campagne présentant des trisomiques. Et d’autres, enfin, estimeront ces publicités dans la mesure où elles soutiennent une cause : celle menée par Toscani, comme cela a pu être le cas au sujet du travail des enfants.


La discrimination positive


L'histoire de la publicité Benetton ressemble beaucoup à celle de son entreprise.
En 1972, Benetton confie la communication de sa marque à l'agence Eldorado, qui mise presque exclusivement sur l'affichage.

Dix ans plus tard, le photographe Oliviero Toscani (né en 1942 à Milan en Italie) de l'agence Eldorado commence son travail en collaboration avec Benetton, et rapidement la marque acquiert une grande notoriété. Benetton s'approprie le territoire de la multiracialité deux ans avant que le thème soit à la mode



Les visuels évoluent, des groupes on passe aux couples pour mieux montrer les produits, mêmes si ceux-ci ne sont pas ménagés : deux petites filles dans un même pull, les dégradés sont montrés par la superposition de cinq pulls...D'autres affiches montrent deux petits noirs qui s'embrassent, avec sur les joues et dans les cheveux de petits drapeaux américains et URSS " United Colors Of Benetton ".Suite à la visite d'un responsable de l'U.N.E.S.C.O. qui avait déclaré " ce sont les United Colors ici ! ", Benetton adopte immédiatement le nom et son nom devient une expression française à lui seul.La communication du groupe passe aussi par le sponsoring sportif : une équipe de rugby (1978), de basket (1981), de volley (1987) et une écurie de Formule 1.

Au fur et à mesure, Le produit disparaît, laissant place au message : toutes les couleurs se valent parce que tous les hommes sont égaux. Les produits ne sont même plus représentés et les campagnes engendrent des scandales comme celle de 1992 où un curé embrasse une nonne, femme noire allaitant un bébé blanc…

Toscani joue plus que jamais sur le registre de l'évocation d'une dualité, cette " ligne de partage entre deux eaux " : guerre/paix, flirt/coït, beauté/pollution... Ces affiches publicitaires apportent une dimension éthique, mais n'impose pas la morale, le message est ambivalent et libre à nous de répondre aux questions qu'elles soulèvent.



Luciano Benetton :
" La pub n'est pas faite pour vendre plus. Il s'agit de pub institutionnelle réalisée pour communiquer les valeurs de l'entreprise. (...) Nous avons besoin d'une image unique qui puisse passer de la même façon dans le monde entier. "

Oliviero Toscani: " Je ne suis pas là pour vendre des pull-overs, mais pour promouvoir une image "... La publicité Benetton attire l'attention du public sur des thèmes universels comme l'intégration raciale, la protection de l'environnement, le sida...

Les publicités Benetton des années 1990 ont donc pour volonté de déclencher des polémiques et pour se faire, la firme créée un décalage, source de b. Benetton a utilisé à cette fin des images prises par des reporters, des images d’actualité, des images de faits sociaux qui n’ont absolument aucun rapport avec leurs produits, les vêtements. Ce croisement des genres choque et provoque le débat. “Le télescopage d’une image d’actualité et du ronron édulcoré des pubs déclenche tout à coup la réflexion, rompt la passivité” explique Toscani.

mardi 20 octobre 2009

La discrimination dans la publicité en Belgique sur les handicapés

Les handicapés sont des gens comme les autres

La publicité ci-dessous est intéressante dans le sens ou elle lutte contre la discrimination. Elle nous fait comprendre qu’avant d’être handicapé, on est une personne avant tout ; c’est également ce que stipule la loi du 2 janvier 2002 sur le social et le médico-sociale.


Le sens du publicitaire

Le publicitaire se «moque» tout en retournant cela contre les personnes intolérantes. Il ne faut pas non plus comprendre cette pub dans l’autre sens : Les personnes handicapées sont tous des « C… ».

Cependant cette publicité sous entend que peu importe le statut de la personne, valide ou non, la discrimination ne mène à rien… En d’autres termes, écarter une personne socialement en lui appliquant un traitement spécifique, sans lien objectif avec le critère qui sert à le distinguer est inutile.




Une seule chose à retenir: Les personnes handicapées sont des femmes et des hommes comme les autres...

dimanche 18 octobre 2009

Campagne contre la drogue INPES 2009

Le ministère de la santé et des sports, la Mildt et l'Inpes lancent une campagne axée autour de la signature "Drogues : ne fermons pas les yeux". Diffusé du 6 au 26 octobre, ce spot TV a pour objectif de rappeler qu'en dépit d'une relative banalisation, les drogues restent des produits dangereux.



De plus, cette campagne de communication est également diffusée sur le média radio. Afin de toucher la cible en plein coeur, une musique d'ambiance "stone" est mise en évidence pendant la diffusion du message; en d'autres termes, pendant la diffusion du but précis de cette pub: Malgré leurs banalisations, les drogues restent des produits dangereux.

samedi 17 octobre 2009

"Agatha c'est moi" s'affiche avec JCDecaux

La marque de bijoux fantaisie Agatha créé en 1974 lance une campagne d'affichage avec JCDecaux, 100 % communication extérieure. L'objectif : installer sa nouvelle signature “Agatha c'est moi”. Vous avez surement vu ces affiches JCDecaux mais vous êtes peut être passé à coté des hôtesses…


Depuis le 14 octobre et jusqu'au 20 octobre 2009, des hôtesses postées près du mobilier urbain JCDecaux invitent les passantes à se faire prendre en photo. Les clichés seront ensuite publiés sur un site internet dédié. Seize showcases ont été mis en place dans 9 villes de France : Paris, Brest, Grenoble, Lyon, Marseille, Nice, Nancy, Strasbourg et Toulouse. (Dommage pour les bordelais…).


Cette année Agatha fête ses 35 ans, alors pour célébrer un anniversaire un peu spécial, Agatha vous a concocté un magazine haut en couleur, avec des jolies histoires, des séries de mode colorées et en exclu, les clichés de la nouvelles campagne « Agatha c’est moi » : car oui Agatha, c’est moi, toi, nous, vous, elles, reste à choisir selon l’humeur du jour…

mardi 13 octobre 2009

Dans la publicité, parfois il faut coucher...

Cette vidéo est certes satirique, un peu pessimiste, mais en même temps par moment réaliste. Le monde de la communication et de la publicité est clairement présenter de manière caricatural, mais un peu d'autodérision ne fait pas de mal.

De plus, nous pouvons noter la qualité de la technique et du concept de cette vidéo.

vendredi 9 octobre 2009

Pub orange internet 2009

Cette pub a également attiré votre attention... C'est la nouvelle campagne publicitaire d’Orange qui joue avec les mots, en expliquant par exemple le double sens de certains d’entre eux, pour en venir à poser la différence entre “Internet” et “Internet", par Orange !




Le morceau de piano utilisé dans cette nouvelle publicité Orange est le titre “Divenire”, musique composée par le pianiste italien Ludovico Einaudi, musicien et compositeur de renommée internationale (sauf en France !), puisqu’il a également composé à plusieurs reprises pour le cinéma, par exemple récemment pour “This is England” ou pour la bande annonce de “The Reader”.

En attendant, je vous propose d’écouter l’intégralité de “Divenire” dans le lecteur ci-dessous :